La crise sanitaire ébranle notre économie et notre manière de travailler. Des pans entiers de notre économie sont impactés par les mesures de confinement et de couvre feu.
Pourtant, certains secteurs d’activités, comme les services en ligne, les agences de communication, les agences de web marketing, bénéficient de la crise et présentent une croissance exponentielle. D’autres secteurs sont frappés de plein fouet et conduisent à des plans de licenciement d’envergures. La micro entreprise peut être un outil précieux pour mener à bien un projet de reconversion professionnelle.
Depuis 2015, le nombre de créations de micro entreprises est en forte croissance. En effet, plus de 60 % des entreprises immatriculées en France sont des micro entreprises.
Jamais autant de micro entreprises n’ont été créées que pendant la crise du Covid.
Il faut dire que le régime de la micro entreprise présente de nombreux avantages. Les cotisations et taxes sont calculées sur la base du chiffre d’affaires. Ainsi, si vous ne réalisez aucun chiffre d’affaires vous ne serez pas imposé, à l’exception de la cotisation foncière des entreprises et des cotisations sociales minimales (sur option). Le statut de la micro entreprise est cumulable avec une activité salariée, sauf clause contraire dans le contrat de travail.
Il ne faut toutefois pas tomber dans le piège de la facilité. Le patrimoine du micro entrepreneur n’est pas protégé. En cas de dette, les créanciers peuvent saisir les biens personnels du micro entrepreneur à l’exception de sa résidence principale.
Les micro entrepreneurs qui disposent d’un patrimoine immobilier préfèreront le statut juridique de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée. L’EIRL permet de lister les biens dédiés à l’activité professionnelle. Seuls ces biens sont saisissables par les créanciers en cas de procédure en recouvrement de créance.
Thibault Levert